Influence de l’activité économique des mères sur la construction de l’identité des adolescents en Corée du sud de 1990 à 2005

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Thème de travail

La source des dynamiques des organisations

Les changements survenus dans l’activité économique des femmes coréennes ont entraîné une évolution notable de leur rôle dans la société coréenne. Une telle dynamique de transformation sociale s’est accompagnée d’une profonde mutation de la structure économique et s’est inscrite dans une transformation culturelle qui a modifié le visage de la Corée au cours de ces trente ou quarante dernières années.

On peut d’ores et déjà prévoir que cette mutation aura des conséquences assez explosives ; car il n’y a aucune négociation entre la culture moderne et la culture traditionnelle.

Ces évolutions bouleversent la culture confucéenne qui est prédominante en Corée [1] depuis plusieurs siècles, et qui continue à l’être de nos jours. En effet, l’influence de la culture confucéenne ne s’est pas atténuée, au contraire, elle continue d’imprimer sa marque à la société coréenne, mais les transformations récentes du système économique donnent naissance à une culture nouvelle en dissonance avec la culture traditionnelle.

La situation économique des femmes en Corée du Sud

Après la guerre de Corée, en 1953, l’économie coréenne se développe de manière exponentielle. Au début, la plupart des industries sont des industries « légères », les femmes participent alors à des travaux simples. Mais au fur et à mesure que la structure industrielle change, le type de travail accompli par les femmes se modifie [2]. À partir de l’année 2000, le taux de participation des femmes dans l’activité économique augmente continuellement ; 48 % des femmes mariées exercent aujourd’hui une activité professionnelle.

Cette dynamique, dans la participation des femmes au travail, provoque toutefois des effets pervers, avec notamment l’apparition de divers problèmes sociaux. Avant les années soixante, les femmes travaillaient essentiellement dans le domaine de l’agriculture. Elles n’avaient pas trop de difficultés à assumer leur double rôle de femme responsable du foyer, et de femme active à l’extérieur du foyer, puisque ces deux activités étaient proches, en terme de pratique comme en terme de lieux : leur activité professionnelle n’était guère éloignée de leur domicile.

Pour les femmes qui travaillaient dans le secteur tertiaire et l’industrie manufacturière, les contraintes exercées par le travail professionnel étaient en revanche très nettement différenciées de leurs taches domestiques quotidiennes, et surtout difficilement conciliables avec les contraintes de la vie domestique. Le lieu d’exercice de l’activité professionnelle était alors beaucoup plus éloigné et le temps de travail beaucoup plus long, ce qui devenait incompatible avec leur rôle domestique.

D’un autre côté, la transformation du système industriel s’est accompagnée d’une urbanisation et d’une augmentation des revenus qui améliorèrent la qualité de la vie et accrurent la consommation et la dynamique démographique. Cette dynamique s’est accompagnée d’une montée simultanée de l’individualisme et du rationalisme. Cette évolution du système social est une des causes principales du conflit avec la culture confucéenne.

L’évolution du rôle et du statut de la mère

La transformation de la structure économique du pays est une des causes principale de l’évolution du rôle et du statut des femmes, et plus particulièrement de celui des mères (Fig 1, a) ; mais le système éducatif pour les femmes (Fig 1, b) et la mutation de la structure familiale (Fig 1, c) ont également influencé la dynamique du système. Les deux derniers éléments sont des causes secondaires, consécutifs aux changements survenus au sein de la structure économique, mais ces trois éléments en fonctionnant de manière récursive entrainent la dynamique du système, et l’évolution du rôle des femmes.

L’évolution du rôle des femmes et de leur statut suite à la transformation du système du marché du travail

Historiquement, la construction du système social coréen qui prend place pendant le processus de transformation du rôle de la femme, est complexe. Le marché du travail des femmes dans la société coréenne contemporaine correspond exactement à cette situation.

Le projet gouvernemental de développement industriel fut le coup d’envoi du processus. À ce moment-là, la charge de travail évoluant brusquement, les hommes ont eu besoin des femmes pour palier à ce manque. Cependant, bien qu’elles durent travailler comme les hommes, hors du foyer, leur rôle principal était toujours un rôle domestique ; leur travail à l’extérieur n’était envisagé qu’à la manière d’une assistance temporaire aux hommes, « dépassés par les évènements ». Elles travaillaient dans une ambiance et dans des conditions de travail difficiles qui étaient, tout comme leur niveau de rémunération, nettement inférieures à celles des hommes. Ceci explique pourquoi le jugement des femmes sur le travail hors du foyer était assez négatif, et pourquoi leurs préférences allaient au travail domestique. Leur statut au sein du monde du travail restait donc encore marginal.

Au fur et à mesure des changements intervenus dans la structure industrielle du pays, le système du travail des femmes s’est progressivement modifié. Le changement le plus remarquable se situe dans les années quatre-vingt-dix, lorsque la situation économique a été bouleversée en profondeur : le coût de la vie a nettement augmenté sans que les salaires ne connaissent une réévaluation sensible. Par conséquent, le salaire des hommes ne suffisait plus aux besoins d’une famille. C’est à cette période que les femmes ont dû travailler et partager ainsi les responsabilités économiques de leur foyer avec leur mari.

Dans le même temps, le développement technologique s’accélérait et le système d’organisation du travail était divisé en plusieurs types avec la création de nouveaux métiers. Dans ce contexte, les femmes ont trouvé beaucoup plus facilement qu’auparavant, des professions à exercer.

Parallèlement, la prise de conscience par les femmes de l’importance de leur activité économique dans leur valorisation, et dans le sentiment de s’accomplir elles-mêmes, a accéléré leur entrée sur le marché du travail. Cette volonté consciente de travailler a accru leur participation à l’activité économique dans des emplois beaucoup plus diversifiés. Celles qui occupaient des postes élevés ont revendiqué auprès du gouvernement de nouveaux droits pour améliorer leurs conditions de travail.
Néanmoins, sur le marché de l’emploi, la priorité est encore accordée aux hommes et le statut des femmes au travail n’évolue pas aussi rapidement que leur rôle dans la société.

D’un autre côté, les moyens financiers qu’elles acquièrent par leur activité économique les émancipent, mais en contrepartie, leurs rôles sociaux se multiplient.
Ce nouveau rôle économique des femmes au sein de leur foyer est comparable à celui qui est traditionnellement dévolu au chef de famille. Cela modifie également le pouvoir et le rôle des hommes. Malgré cela, la culture confucéenne freine l’évolution de leur statut. Cela engendre des problèmes familiaux et des conflits entre les groupes masculins et féminins.

L’évolution du rôle des femmes suite à l’évolution du système éducatif

Jusqu’à la période de la dynastie Choson, à la fin de XIXe siècle, l’éducation des femmes était très limitée, et dispensée par leur mère. Elle consistait avant tout en l’apprentissage de la vie quotidienne, ce qui était considéré comme suffisant au regard de la vie au foyer qui les attendait. Au XXe siècle, les missions étrangères qui entrèrent en Corée insistèrent sur la nécessité d’améliorer l’éducation des femmes, et firent ouvrirent des collèges à leur intention. C’est ainsi que l’éducation des femmes en Corée a pu s’institutionnaliser. Après la guerre, en 1953, les femmes purent donc bénéficier d’une éducation équivalente à celle des hommes, y compris à l’université. Cependant, cet enseignement supérieur ne correspondait pas aux besoins du marché du travail. Malgré leurs diplômes, elles ne désiraient rien d’autre que de travailler à la maison. Leurs diplômes n’étaient utilisés que pour faire un meilleur mariage.

Dans les années 1980, avec le développement économique, l’embauche dans une grande entreprise devint un moyen de s’élever sur l’échelle sociale et de s’assurer une situation ; en d’autres termes, une société coréenne aux couches sociales modifiées à partir de ces nouveaux critères d’emploi a fait son apparition. Il est alors devenu impératif d’être diplômé de l’enseignement supérieur pour être embauché dans une grande entreprise, ces nouvelles conditions ont conduit les parents à se sacrifier bien plus qu’auparavant afin d’assurer des études et un avenir brillant à leurs enfants. Ajoutons qu’en raison de la diminution du taux de fécondité, les parents ont aujourd’hui tendance à élever leurs enfants, filles ou garçons, sur une base égalitaire, ce qui profite alors aux filles qui dorénavant ont les mêmes chances que les garçons.

Cette dynamique sociale s’est naturellement accompagnée d’une augmentation du nombre de femmes diplômées de l’enseignement supérieur [3] et donc du nombre de femmes sur le marché du travail.

Les femmes qui ont déjà obtenu l’égalité des genres dans le système éducatif revendiquent maintenant leur droit à l’amélioration de leurs conditions de travail. Dans ce domaine, en effet, l’inégalité des genres est encore très forte, mais peu à peu, leurs revendications sont satisfaites par le gouvernement.

Le système éducatif joue donc un rôle très important dans l’évolution du statut des femmes, et l’environnement économique et capitaliste coréen portant la priorité sur la compétence et le niveau d’éducation renforce chez elles le désir d’accéder à l’éducation.

L’évolution du rôle des femmes suite à la transformation du système familial

Auparavant, la structure familiale traditionnelle s’étalait au moins sur trois ou quatre générations. Ce système était fondamental pour la cohésion de la communauté confucéenne dans laquelle le communautarisme était le pivot autour duquel se construisait l’identité de chacun. Le passage d’une société agricole à une industrie manufacturière a favorisé la croissance de l’urbanisation qui à son tour a entraîné la transition vers une structure familiale de type nucléaire [4].

Avec cette dynamique du système familial, plusieurs évolutions sociales se sont produites. La plus remarquable fut la montée de l’individualisme, qui est aux antipodes de la tradition de la communauté confucéenne. Le développement et l’accomplissement individuels sont maintenant devenus une priorité, surtout chez les femmes, pour réussir leur vie professionnelle. Dans la société traditionnelle, les femmes étaient subordonnées et restaient en marge de toutes les décisions importantes, car l’opinion et le désir des parents âgés, ainsi que ceux des hommes, étaient plus puissants. Mais la vie conjugale est essentielle dans la famille nucléaire, par conséquent le statut de la femme évolue ; en contrepartie, elle doit assumer la responsabilité de la famille avec son mari. Ainsi, le rôle des femmes dans la famille nucléaire s’est diversifié. La femme s’écarte progressivement de son rôle de femme qui doit se sacrifier, propre à la famille traditionnelle. Par conséquent, le rôle de la famille contemporaine évolue plutôt par la situation personnelle familiale que par la norme sociale [5].

La complexité du système

La cause de la complexité

Le conflit entre la norme sociale actuelle et la culture confucéenne est une des causes de la complexité de ce système. Cette complexité se manifeste au travers de la transformation du rôle des femmes que nous avons décrit ci-dessus. La reconstruction des identités individuelles, mais aussi du lien social qui existe entre les groupes et l’individu, doivent être pris en considération pour mieux percevoir la dynamique du système que nous voulons modéliser. Cette dernière provoque de manière récursive la transformation des liens sociaux, et des identités en ce qui concerne le rôle des femmes [6].

Les éléments de la complexité

On peut ici trouver trois domaines :

  • le changement du statut de la femme (Fig 3, a) qui s’effectue progressivement dans la société confucéenne. Dans l’entreprise, c’est le système confucianiste privilégiant l’homme qui prédomine encore.
  • le changement de rôle familial qui provoque un certain nombre de problèmes actuels (Fig 3, b) .
  • l’évolution de la conscience que les femmes ont de leur statut social et de leur identité. Il s’agit ici d’une des causes principales du conflit intime survenant chez les femmes a cause de leur double rôle, domestique et professionnel.

Les contenus de ces trois domaines entrent en conflit avec la culture confucéenne, ce qui engendre une complexification supplémentaire du système.

Le problème du système

La dynamique du système touchant au rôle des femmes est plus rapide que la pérennisation du système traditionnel existant. L’absence de modèles de rôle des femmes dans ce nouveau système provoque de l’anomie dans plusieurs domaines sociaux. Les femmes s’adaptent rapidement à leur rôle nouveau et adoptent facilement le système, mais les hommes veulent garder leur prérogatives et les personnes âgées veulent conserver la culture traditionnelle. Ce phénomène est un frein important à l’installation du nouveau rôle des femmes dans la société coréenne, qu’il faudra lever pour pouvoir reconstruire un certain équilibre.

L’impact du système sur les adolescents

L’activité économique des femmes provoque une mutation du fonctionnement des groupes sociaux formés par la culture confucéenne. Le soutien aux parents âgés et l’éducation des petits-enfants, qui était leur rôle principal dans la société traditionnelle, a été institutionnalisé par le gouvernement pour faire face au nombre de plus en plus important de femmes qui préfèrent intégrer le monde du travail. Ainsi, l’évolution du rôle des femmes engendre l’émergence d’un nouveau système politique de sécurité sociale pour les personnes âgées et les enfants. Ce système n’est pas encore suffisamment installé dans la société mais il se développe très rapidement.

La plupart des problèmes des adolescents d’aujourd’hui proviennent du fait qu’ils ont accès à la culture occidentale par le biais de l’informatique, mais que cet accès n’est accompagné d’aucune réflexion. Cela entraîne un conflit culturel entre des générations dont les références culturelles sont différentes.

Les enfants sont très sensibles à l’évolution du rôle des mères. L’influence qu’elles ont sur les enfants favorisera la construction d’une identité, d’une représentation du rôle des femmes dans la société coréenne à venir. Les enfants d’aujourd’hui peuvent réaliser l’impact des changements survenus dans la société en observant le comportement professionnel de leur mère et l’évolution de la structure sociale qui les entourent. De plus, filles et garçons savent bien que, s’ils ont accès à une même éducation, il en ira différemment lorsque viendra le moment de choisir une profession ; ils ont conscience des discriminations entre les genres qui règnent dans le monde du travail à cause du fait que la culture traditionnelle confucianiste y est encore très présente. Sur ce plan, Ils connaissent d’ailleurs les difficultés rencontrées par leurs mères dans le milieu de travail.

Face à cette situation, le rôle des mères dans la construction de l’identité culturelle des adolescents et de la conception qu’ils se feront de la distinction des rôles des genres dans l’avenir, paraît plus important que celui de l’école ou d’autres organisations. Non seulement les femmes ayant une activité professionnelle se situent dans une période de transition, qui provoque une évolution de leur rôle et de leur statut, mais les adolescents passent eux aussi par une évolution semblable avec une difficulté supplémentaire : ils sont dans une période où ils construisent leur identité propre.

La relation entre mère et enfant est à la base du lien social, c’est la relation humaine fondamentale et elle est très importante dans le processus de construction du caractère personnel de l’enfant et dans la transmission de la culture.
La construction de l’identité chez les adolescents est très importante pour leur avenir : le mariage, la profession, la valeur de la vie, etc. Cela pourra également former une culture sociale nouvelle à l’avenir.

Selon le niveau d’adaptation au système a) ou au système b) la construction de l’identité des adolescents sera déterminée vers la culture traditionnelle ou vers la culture nouvelle. Aujourd’hui les mères ont un rôle double dans les deux systèmes. En fonction de celui dans lequel elle s’inscrivent en priorité, les enfants seront influencés davantage par l’un ou par l’autre.

Méthodologie

L’approche méthodologique

Cette étude n’analyse pas les éléments économiques du travail des femmes, mais s’attache à l’observation du processus d’évolution du système du travail des femmes et de ses implications sur la transformation de la culture.

Dans cette étude, pour connaître l’influence de cette évolution du système sur la société coréenne, la réaction des adolescents au travail de leur mère est utilisée comme intermédiaire dans cette période de transition entre la culture traditionnelle et la culture nouvelle, le rôle des mères est donc envisagé comme celui de l’acteur principal.

L’outil méthodologique

Il est nécessaire de comprendre les mécanismes des interactions entre l’acteur de ce système et les groupes qui lui sont liés, pour prévoir ce que sera la culture nouvelle de la société coréenne. Si la culture n’est pas un donné, un héritage qui se transmet tel quel de génération en génération, c’est qu’elle est une production historique, c’est à dire, une construction qui s’inscrit dans l’histoire, et plus précisément dans l’histoire des rapports des groupes sociaux entre eux. Pour analyser un système culturel, il est donc nécessaire d’analyser la situation socio-historique qui le produit tel qu’il est [7] .

L’explication à la fois diachronique et synchronique de l’évolution du rôle des femmes est un outil d’analyse indispensable pour comprendre son impact sur les principaux acteurs de cette mutation.

Applications de la science des systèmes : prospective

La période nécessaire à la mutation de la structure culturelle dépendra des causes de la dynamique du système et de ses éléments. En supposant que les motivations nouvelles du travail à l’extérieur des femmes comportent de nombreux avantages, l’évolution sera accélérée, et la période de transition de l’évolution de la culture en sera raccourcie d’autant. Mais, tout ceci n’est pas clairement identifiable. Le niveau d’adaptation à la dynamique du système engendre des conflits différents selon les groupes sociaux.

Comme le montre le schéma ci-dessus, il est évident que le changement du système du travail des femmes influe sur la culture confucéenne. Dans cette société en pleine évolution, le double rôle de la mère vis-à-vis des enfants est particulièrement important dans la construction qu’ils se feront, de l’identité des rôles dans la société à venir. Cette mutation sociale signifie une évolution de la culture confucéenne, il va donc de soi que nous devons essayer de comprendre ce que sera cette nouvelle culture qui modifiera la culture confucéenne.

Nous pouvons prévoir une application du système évolué à la société d’avenir comme suit :

[1Le confucianisme est une théorie universaliste basée sur le Yin et le Yang. Le Yin peut être interprété comme un symbole de l’obéissance, de la douceur, de la vertu, du négatif, de ce qui est inférieur et du genre féminin. Au contraire, le Yang est symbole de puissance, de force, de positif, de supérieur et du genre masculin. Il ressort de son application, une discrimination et une hiérarchie sociale inégalitaire entre les sexes. Cette discrimination idéologique qui permet de maintenir un ordre social et des règles d’interaction entre les êtres humains fonctionne comme une religion, et perdure au XXIe siècle. Cette théorie est une des causes principales de la discrimination des genres à notre époque en Corée. Ainsi, le confucianisme donne traditionnellement la priorité à l’homme, le statut de la femme est inférieur et son rôle se limite essentiellement au foyer. Cette organisation sociale a freiné le développement de l’activité professionnelle des femmes.

[2Dans les années 1960, 68,7 % des femmes actives exerçaient dans l’agriculture ; en 2000, ce secteur d’activité ne comptait plus que 13,3 % de main-d’œuvre féminine. 17,4 % occupaient des emplois dans l’industrie manufacturière. En revanche, le nombre de femmes dans l’industrie informatique et les services est passé de 24 % en 1960 à 69,3 % en 2000 (National Statistical Office, Comprehensive Time Series Report on the Economically Active Population Survey)

[3Au cours des vingt dernières années du xxe siècle, le nombre de femmes diplômées du lycée a été multiplié par trois, en 1980 : 18,1 %, en 2000 : 39,4 %. Les femmes diplômées des universités étaient six fois plus nombreuses en 2000, en 1980 : 3,6 %, en 2000 : 18,0 % (Source : bureau national statistique, 2000 Report on The Social Statistics Survey)

[4Le modèle de la famille nucléaire à dépassé les 57 % depuis 1980, en revanche la famille composée 3 générations a diminué en 1985 : 9.9% et en 2000 6.8% (Source : bureau national statistique 2000)

[5BYUN Wha-soon, (2001) L’étude sur la mutation de la structure familiale et le rôle de la femme, p.210 Etude 2000 n° 240-14 éd. Korean Women’s Development Institute

[6Rappelons ici que l’émergence d’une identité individuelle est une rupture avec la conception sociale issue de la société confucianiste.

[7Balandier, Georges, 1955 « La notion de « situation » coloniale », in. Sociologie actuelle de l’Afrique noire, p. 3-38 PUF.

Posté le 15 mai 2006 par Eunjoo Lee