Henri Vieille-Grosjean nous entraîne dans une histoire commune et exceptionnelle. Originaire de Franche-Comté, immigré en Alsace puis dans d’autres régions du Monde, pour revenir toujours dans la plaine du Rhin, ses expériences de vie nourrissent un personnage d’un même bloc et plusieurs facettes. Il s’est construit depuis une pauvreté remplie de bonheurs d’enfant, découvrant le monde et ses incroyables possibles. Pour construire son parcours qui traverse la décolonisation, la vie étudiante à Strasbourg, son ascension universitaire, il érige une philosophie de la vie qu’il va partager avec des générations d’étudiants. Chantre de l’éducation informelle, acteur du développement et des micro-projets, il montre comment les rencontres sont à la fois opportunité et risques que chacun peut saisir pour se découvrir. Maria habillée de noir, mutique et active en son jardin ; Bintou endeuillée de blanc ; le petit berger et son hospitalité, ses voisins, ministres et domesticité, brigands du chemin, et tous les autres, compagnons d’un instant, d’une étape ou d’une longueur d’avance ? Enjamber les deux siècles, c’est aussi le faire en famille avec joies et frustrations, là encore, occasions de remises en cause des certitudes. Basculer dans l’université du XXIème siècle c’est témoigner des ouvertures et des désillusions. C’est par exemple, la place de l’éducation informelle dans des diplômes originaux comme le Diplôme des Hautes Études de la Pratique Sociale (DHEPS) dans lequel l’auteur était très investi. Avec ce livre, l’auteur nous embarque dans de captivantes expériences des autres.